Votre femme et vous-même êtes tous deux actifs professionnellement. Comment arrivez-vous à concilier profession et vie familiale ?
Ma femme est trois jours par semaine à la maison, moi-même un jour, et les grands-parents s’occupent des enfants le dernier jour. Grâce à cette situation familiale et la possibilité d’exercer certaines activités depuis le domicile, nous surmontons ce grand écart entre vie professionnelle et familiale sans devoir confier nos enfants à l’extérieur.
A-t-il été clair pour vous dès le début qu’avec la naissance des enfants les deux parents continueraient de travailler ?
En principe oui. Mais dès le début, il était clair que la famille avait la priorité. C’est pourquoi nous avons tous deux recherché un emploi à temps partiel.
Faut-il encore changer notre conception concernant la compatibilité entre profession et famille, ou avons-nous déjà tout atteint en Suisse ?
On peut ici toujours s’améliorer. Je pense en particulier aux familles qui veulent s’occuper en priorité eux-mêmes des enfants. Il y a ici d’énormes potentialités inutilisées – il faudrait encore davantage promouvoir le travail à domicile, des temps de travail souples, le partage du travail, le travail à temps partiel (également pour dirigeants), etc.
Vous travaillez dans un holding international. Où se situe la Suisse par rapport à d’autres pays ?
Je ne connais pas assez les possibilités au niveau international et ne peux pas faire de comparaisons.